Quadrillage autour du tribunal digne d'un siège militaire, arrêté municipal qui voulait interdire "les barnums" et de "servir du café et des crêpes", accusations outrancières de Lafarge-Hocim, traitement par l'Etat de neuf militant-e-s écologistes par la SDAT en mode anti-terrorisme, ...
VERDICT
Tout ça pour qu'au bout du compte : cinq des neuf prévenu-e-s soient relaxé-e-s des poursuites de dégradations, séquestration et association de malfaiteurs. Et trois soient condamné-e-s à 400€ d'amende pour avoir refusé le prélèvement d'ADN.
Dans son réquisitoire le procureur exprime son soutien à la cause écologiste par principe : « Mon parquet n’a jamais considéré que nous avions affaire à des éco-terroristes, terme que je réfute. Les prévenus ne sont pas des délinquants, ni dangereux, mais des personnes engagées. ». Il demande ensuite « une peine symbolique de six mois de prison avec sursis pour tous » et une amende pour trois militants,
Un dossier monté à charge mais de guingois, et un traitement fait pour alimenter les fichiers de la police contre les Soulèvements de la Terre.
Les inculpé-e-s ont dix jours pour faire appel. Le parquet aussi.
La société Lafarge réclame 278 000€ « et 1€ de principe pour le préjudice moral. ». La facture des dégâts s’élèverait à plus de 450 000 €. Ces dommages et intérêts seront jugés en avril 2025.
SOUTIEN
Un soutien important de nombreux-ses camarades de Solidaires et de SUD Education, venu-e-s pour certains-e-s de loin, pour être là aux côtés des écologistes qui se battent pour que cesse la bétonisation de notre planète et la logique capitaliste qui détruit notre environnement.
LA LUTTE CONTINUE !
VERDICT
Tout ça pour qu'au bout du compte : cinq des neuf prévenu-e-s soient relaxé-e-s des poursuites de dégradations, séquestration et association de malfaiteurs. Et trois soient condamné-e-s à 400€ d'amende pour avoir refusé le prélèvement d'ADN.
Dans son réquisitoire le procureur exprime son soutien à la cause écologiste par principe : « Mon parquet n’a jamais considéré que nous avions affaire à des éco-terroristes, terme que je réfute. Les prévenus ne sont pas des délinquants, ni dangereux, mais des personnes engagées. ». Il demande ensuite « une peine symbolique de six mois de prison avec sursis pour tous » et une amende pour trois militants,
Un dossier monté à charge mais de guingois, et un traitement fait pour alimenter les fichiers de la police contre les Soulèvements de la Terre.
Les inculpé-e-s ont dix jours pour faire appel. Le parquet aussi.
La société Lafarge réclame 278 000€ « et 1€ de principe pour le préjudice moral. ». La facture des dégâts s’élèverait à plus de 450 000 €. Ces dommages et intérêts seront jugés en avril 2025.
SOUTIEN
Un soutien important de nombreux-ses camarades de Solidaires et de SUD Education, venu-e-s pour certains-e-s de loin, pour être là aux côtés des écologistes qui se battent pour que cesse la bétonisation de notre planète et la logique capitaliste qui détruit notre environnement.
LA LUTTE CONTINUE !